Monologue, où je pense, il n'y avait qu'une seule personne pour arriver à lui trouver du sens.

Le monde en prose.

- J’aimerais tellement te ressembler.
- Me ressembler, mais en quoi ?
- En tout… Il y a beaucoup de choses, tu es… Tellement mieux que moi.
- Ne dis pas de bêtises, tu es très bien comme tu es.
- Tu es mieux, plus calme, plus réfléchie, tu vis dans un monde qui semble plus beau que le nôtre. Tu te poses là, tu t’allumes une cigarette et, comme si ça semblait parfaitement naturel, tu fais sortir les mots de ta plume. Chacun à sa place, comme s’ils savaient eux-mêmes où être avant même de naître.
- Tu le fais toi aussi.
- Moi, j’ai l’impression que je force les mots.
- Le résultat est tout aussi joli.
- Je me fiche du résultat, moi, ce que je veux c'est…
- C'est ?
- Faire partie de ton monde.
- Tu ne peux pas.
- Pourquoi ?
- Car c'est moi qui fait parti du tien.