On a dit de moi que j'étais forte.
Ce soir je pleure. Je ne le suis pas.
Plutôt que d'écrire des post sans grands intêrets ou déprimants.
Plutôt que d'attendre ses réponses qui n'arrivent jamais.
Plutôt que de faire semblant.
Je mets l'Asylum en pause, encore une fois.
Pour quelque jours -quelque semaines- peut-être, je n'en sais rien.
Je reviendrais quand j'aurais quelque chose de bien à dire
-quand je serai devenue meilleure-
Voilà.
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Rajout du dessin fait cet aprem
Jsais pas trop pourquoi ici
Mais pourquoi pas.
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Un petit post nocturne, un peu comme d'habitude. Mercredi qui vient je pars à Paris retrouver mon Ange et vendredi nous partons toutes les deux avec des amis vers Berlin. Je reviens lundi matin, donc je pense qu'il n'y aura plus de post d'ici là, voir même quelque jours après encore. Donc voilà les breves du moment.
Tout compte fait, ne lisez pas.
Le conducteur du corbillard avait les yeux rouges. Il n'en pouvait plus, il soufflait en se pinçant le haut du nez puis se frottait les yeux. Mais il était seul, sûrement était-ce mieux.
La femme en noir séchait ses larmes, un mouchoir sur le coin de l'oeil pour ne pas trop retirer son maquillage. Les pommettes rouges, les yeux gonflés. Mais personne ne l'a vu.
Sarah, elle est belle mais seulement quand elle est nue. Le corps tendu par ses grands airs, mes doigts collés à sa nuque.
J'ai couvert mes cheveux de noir, accentué encore le contraste avec ma peau, avec mes yeux, avec tout le monde.
J'en ai assez de ces codes, de ces petits froids que je jette à tout va. Mais je suis la seule responsable et si je pleure ce n'est que de mon malheur.
J'aurais voulu, je crois, vivre sans cela. Eviter toute ces amitiés bien trop précieuse qui, comme les choses rares, ne durent pas. J'aurais aimé, si j'ose, ne pas connaître toutes ces personnes qui remplacent toute ces années de bonheur par un trou béant.
J'ai couvert mes cheveux de noir et affiner ainsi leur idée de moi, associal par choix, non pas par timidité.
J'en ai assez de me ressembler autant.
Tu es la seule qui peut te faire changer.
Parce que quelque fois...
Un patricide,
c'est pas une si mauvaise idée.
Mal au coeur
C'était bien quand j'étais enfant
Jcroyais des trucs cons, mais au moins j'étais pas triste
En grandissant,
on apprend qu'il y a des gens qui nous deteste.
Et moi, ça me fait mal.
(L'image vient de là [Candeur insolente], sait on jamais, si c'est d'elle...)
Samedi 28 août 2004